Batteur depuis l'âge de 12 ans, Martin Bonin découvre la percussion à 18 ans, en voyageant au Maroc et au Sénégal. Encouragé par cette nouvelle passion, il retourne quatre fois en Afrique de l'ouest et voyage dans le monde arabe, en Amérique centrale, en Amérique du sud, à Cuba et au Brésil, toujours dans le but d'apprendre des rythmes et de s'initier à l'usage d'instruments de percussion particuliers à ces régions du monde.

Fasciné par les rythmes et cultures d'origine africaine, il approfondi l'étude du djembé (Afrique de l'ouest) et des congas (Cuba et Brésil), se spécialise en "musique du monde", et tente, à travers son cheminement musical, de créer des liens entre l'Afrique et les régions d'Amérique qui en sont tributaire.

Musicien autodidacte, il travaille sa technique à l'aide de méthodes, de vidéos et en collaborant avec divers musiciens chevronnés, tel Mario Labrosse. Il puise son inspiration toute particulière à travers différents stages et cours pris au fil des ans. En alliant ses multiples outils d'apprentissage, il façonne son art de manière très personnalisée.

Depuis plusieurs années, il enseigne les rythmes brésiliens, cubains et ouest-africains . Il se spécialise dans la réparation d'instruments de percussion et approfondi les techniques de montage des djembés selon les traditions ancestrales des griots africains.

De 1994 à 1996, il est co-propriétaire de La Maison de la Culture Mondiale, café des artistes du monde et centre de rencontres multiculturelles. Cette scène a été une des premières à avoir comme objectif de promouvoir la musique des artistes de diverses cultures vivant à Montréal. Plusieurs artistes et groupes, tels Lilison Di Kinara, Baobab, Zékhul, Lhassa de Sela, (etc.), ont pris leur envol à La Maison de la Culture Mondiale.

Il participe à plusieurs formations musicales dont le groupe Skalène (depuis 1996) avec lequel il enregistre un album en 1998. Ce groupe s'est produit dans plusieurs festivals (dont les Festivals de Jazz de Toronto et de Montréal) ainsi que dans de nombreuses salles de spectacles (Cabaret, Club Soda, La Licorne).

De 1997 à 1999, il est propriétaire de La Maison du Djembé, atelier de réparation et boutique d'instruments de percussion du monde.

Fondateur (1999) du groupe Zuruba, véritable "big-band" à l'image des ensembles de percussions brésiliens, mais se donnant la particularité d'y jumeler des rythmes et instruments d'origine africaine. Martin Bonin est le directeur artistique et le chef d'orchestre de cette formation de 50 musiciens qui s'est produit plus de 40 fois depuis sa création.

En juin 1999 et juin 2000, il produit et fait la direction artistique des quatre formations de percussions (140 percussionnistes) pour le Défilé de la St-Jean Baptiste.

Martin Bonin s'est jointe au groupe Yoro-Sou en juin 2000.